
Présentation générale
L’École d’été sur la participation et les droits des jeunes, c’était l’occasion de discuter et réfléchir à l’intégration des jeunes dans la recherche ainsi qu’à leurs préoccupations et objets de lutte.
L’école d’été, c’était la rencontre de 55 étudiant.e.s, 30 chercheur.e.s et intervenant.e.s, ainsi que 20 jeunes ayant pris part aux présentations.
L’École d’été, c’était aussi un Colloque sur la participation et les droits des jeunes les 28 et 29 mai avec 170 participant.e.s, dont près de 60 jeunes. On y retrouvait aussi des gens issus de différents milieux, notamment communautaire, politique, académique ainsi que d’organismes « chiens de garde » des droits de jeunes.
“ Que ce soit au niveau de leur place dans les processus de recherche existants ou,
plus largement, dans leur implication en lien avec les différentes politiques publiques qui les concernent, la société tout comme la recherche ne peuvent plus se permettre de développer des solutions pour les jeunes sans les jeunes eux et elles-mêmes.
„
Martin Goyette, co-titulaire de la CRJ
et professeur titulaire à l’ÉNAP

Les jeunes et la recherche
Les jeunes au coeur de la démarche

Les jeunes se sont prêté.e.s au jeu d’expliquer leurs dispositifs d’implication de même que les raisons pour lesquelles ils et elles s’impliquent dans de tels lieux.
Présentateurs et présentatrices, animateurs et animatrices, d’une grande aide pour la logistique de l’événement et la tenue des kiosques sur place, les jeunes ont activement contribué au bon déroulement de l’événement.

L’essentiel de la délégation française dont cinq jeunes issu.e.s des groupes REPAIRS 75 et 94.
Les principales thématiques abordées lors du Colloque portaient sur les espaces et autres dispositifs de participation, les objets de lutte et préoccupations des jeunes, les essentielles recherches menées avec des jeunes ainsi que leurs droits qui sont trop souvent bafoués ou niés.

La contribution exceptionnelle des jeunes à la préparation du Colloque a permis de mieux les inclure dans un espace universitaire, souvent perçu comme austère. Toutes et tous ont usé d’efforts pour ponctuer les présentations d’animations et de vidéos et mettre de l’avant les points de vue et la parole des jeunes (vox pop et capsules vidéo de cette page, etc.). La semaine du 26 mai a été aussi l’occasion de tester différents moyens de faire participer les jeunes et de les rendre à l’aise. Un espace sécuritaire et de détente (safe space) a notamment été mis en place pour favoriser leur bien-être.

Un coup de cœur de l’événement : l’inestimable participation des jeunes et employé.e.s du Centre Jacques-Cartier de Québec, notamment avec son kiosque Invasion créative et son jam session.
Ainsi, le succès de l’événement a reposé sur ce qui pourrait apparaître comme des détails, mais plus encore sur les objets de luttes et les préoccupations que les jeunes souhaitaient aborder, parmi eux : transition à la vie adulte, prévention de l’itinérance, médicalisation et santé mentale, réalités des personnes LGBTQ2S+, diversité culturelle et immigration, consommation et réduction des méfaits, réalités des jeunes autochtones, etc.

“ La participation ne doit pas être une case à cocher.
Elle doit permettre le développement du pouvoir d’agir, conscientiser aux problèmes collectifs, et s’ancrer dans la recherche, dans l’action publique et dans les décisions. Les consultations politiques ne doivent plus se faire sans les jeunes.
„
Jessica Côté-Guimond, directrice générale
et cofondatrice du Collectif Ex-Placé DPJ
[extrait du communiqué de presse
de lancement du Colloque]

Les préoccupations et objets de lutte des jeunes