Pratiquer l’agriculture en temps de pandémie : sens et reconnaissance au travail des néo-agriculteurs québécois.

Notice bibliographique

Moriceau, M., Alberio, M. et van de Velde, C. (2021). Pratiquer l’agriculture en temps de pandémie : sens et reconnaissance au travail des néo-agriculteurs québécois. Revue Interventions économiques, (66), 78-94.

Résumé

La crise sanitaire actuelle a, entre autres, relancé le débat sur la hiérarchie des corps de métiers, en particulier sur les métiers dits « essentiels ». Parmi eux, les petits agriculteurs biologiques ont été mis de l’avant, la pandémie ayant révélé le caractère incontournable de leur métier et, face à la dépendance des marchés mondialisés, la nécessité de relocaliser l’agriculture québécoise. En cherchant à comprendre ce que la pandémie fait à l’agriculture, cet article recueille le point de vue des « petits » agriculteurs biologiques sur leur métier à l’aune de la crise actuelle, en prenant soin de sélectionner ceux qui opèrent sur petite échelle et qui ont fait une transition vers l’agriculture comme nouveau choix de vie. Entre mars et novembre 2020, des entrevues semi-directives ont été effectuées avec 25 agriculteurs et agricultrices aujourd’hui maraichers, éleveurs, vignerons ou acériculteurs qui, labellisés ou non, pratiquent tous une agriculture avec des procédés biologiques. Pour ces producteurs qui, bien avant la pandémie, ont vu dans l’agriculture le moyen de redonner du sens à leur existence, la mission sociale qu’ils accordent à leur travail n’a pas été bouleversée. Néanmoins, en venant la placer sur le devant de la scène, la crise a permis de repenser les rapports entre cette « petite » agriculture et la société.

Hyperlien

https://doi.org/10.4000/interventionseconomiques.14479

Publication du membre

Marco Alberio
Cécile Van de Velde

Appartenance aux volets

Année

2021