« One student said that the Chinese girl doesn’t speak French very well »: microagressions raciales et linguistiques vécues par des étudiantes et étudiants internationaux chinois dans les universités avant et pendant la COVID-19 au Québec.

Notice bibliographique

Magnan, M.-O., De Oliveira Soares, R., Liu, Y. et Araneda, F. M. (2022). « One student said that the Chinese girl doesn’t speak French very well »: microagressions raciales et linguistiques vécues par des étudiantes et étudiants internationaux chinois dans les universités avant et pendant la COVID-19 au Québec. Comparative & International Education, 51(1), 109-125.

Résumé

Cette étude qualitative documente les expériences vécues à l’université dans des universités francophones à Montréal par des étudiantes et étudiants internationaux chinois. Les résultats révèlent que ces étudiantes et étudiants doivent non seulement vivre du racisme exacerbé par la pandémie dans l’espace urbain et, plus spécifiquement, dans les universités, mais aussi faire face à une frontière vis-à-vis du groupe majoritaire québécois francophone, une frontière s’articulant autour d’une « face externe » construite autour de marqueurs linguistiques et raciaux. L’analyse des données met également en exergue une tendance, pour ces étudiantes et étudiants, à minimiser leurs expériences de racisme ordinaire et de microagressions. Nous concluons en indiquant que le personnel et les étudiantes et étudiants francophones québécois, du groupe racialement majoritaire (i.e., Blanc), dans les universités demandent à être davantage conscientisés et formés à l’existence du racisme ordinaire et des microagressions.

Hyperlien

https://doi.org/10.5206/cieeci.v51i1.14497

Publication du membre

Marie-Odile Magnan

Appartenance aux volets

Année

2022