Les conditions de la mobilité géographique à l’entrée dans le supérieur selon le territoire d’origine: Le cas des bacheliers 2014.

Notice bibliographique

Dupray, A. (2023). Les conditions de la mobilité géographique à l’entrée dans le supérieur selon le territoire d’origine: Le cas des bacheliers 2014. Revue Éducation & formation, 105(1), 67-91.

Résumé

Malgré le mouvement de déconcentration territoriale de l’offre de formation supérieure en France, les poursuites d’études dans l’enseignement supérieur impliquent souvent une mobilité résidentielle. Mais selon leur territoire d’origine, et la filière d’orientation, les bacheliers sont plus ou moins contraints à une telle mobilité. En analysant ce que le territoire peut représenter en matière d’attachement et d’ancrage local d’une part, et de distance aux établissements de formation d’autre part, on met en évidence à partir du panel bacheliers 2014 du SIES-MESR, l’ampleur de ces mobilités ainsi que les distances couvertes. De l’examen des facteurs qui favorisent la mobilité géographique ou au contraire la desservent, il ressort que les mobilités d’orientation sont sensibles à la localisation spatiale. En particulier, dans les territoires ruraux ou urbains isolés, les orientations semblent bridées par un critère de proximité alors qu’au sein des territoires urbains denses, des orientations sélectives et la performance scolaire tirent les mobilités résidentielles. En outre, les filières d’études suivies sont plus ambitieuses au sein de ces derniers territoires à série du baccalauréat donnée.

Hyperlien

https://doi.org/10.48464/ef-105-04

Publication du membre

Arnaud Dupray

Appartenance aux volets

Année

2023